Béni sois-tu, visiteur de cet espace dédié à :   Notre Dame de Kabylie.

Afin de nous situer d’emblée, dans ce nom nous avons mis deux choses qui nous tiennent à cœur : la Kabylie et la mère de Jésus qui, par son “fiat” a permis la rédemption de l’Humanité.

L’invocation de cet être cher, Notre Dame, à laquelle nous demandons de prier avec nous pour voirse réaliser, au temps choisi par Dieu, une Eglise authentique en Kabylie, une Eglise autochtone et fraternelle. Nous le souhaitons en vérité partout en Algérie, où des hommes ayant adhéré librement à l’Evangile, veulent vivre en vérité dans le seul Chemin qui mène au Père par Jésus Christ, Son Fils notre Seigneur.

Mais qui sommes nous ?

Beaucoup, mais pas tous, sont originaires de cette partie de l’Algérie qui est appelée, par convenance, la Kabylie. Certes cela ne fait pas de ceux qui en proviennent des êtres d’exception.

Toutefois il est avéré que parmi eux il y a toujours eu des chrétiens, d’abord aux débuts du christianisme, jusqu’aux derniers siècles du Moyen-Âge ; et, depuis prés d’un siècle et demi, le décloisonnement du pays aidant, ce sont des individualités que le spectacle du monde amène à une simple interrogation : suis-je dans le vrai ?

Nous citerons, comme exemple, Augustin Ibazizen des At-Yanni ; il a narré son cheminement dans deux livres, avant de nous quitter.

Chercher la vérité, implique nécessairement une certaine liberté.

L’amitié, l’amour peuvent-ils exister sans elle ? Ce n’est pas un hasard si, au jardin d’Eden, Dieu donne à Adam et Eve cette possibilité de désobéir. Car le Créateur a fait l’homme à son image, libre. Il préfère le perdre que de le contraindre à l’aimer.

Dans l’Evangile Jésus nous dit : « la vérité vous rendra libres » (Jn 8,32). Et nous l’avons expérimenté : la vérité et la liberté sont inséparables.

Si donc l’aboutissement, de notre recherche de vérité, est une conversion, postulons immédiatement que celle-ci est, toujours, une affaire personnelle entre Dieu et l’homme ou la femme qui se tourne vers Lui. Nous sommes là pour témoigner que cette adhésion est librement consentie, que si l’annonce de l’Evangile nous est venue de-ci de-là, c’est à Dieu et à Lui seul que nous avons réservé notre réponse.

Notre foi en Jésus Christ et notre attachement à lui nous viennent de cette assurance qu’il nous aime. Et nous attestons que son amour est sans exclusive : il est le chemin, la vérité et la vie offerts à tous les hommes, à tous les peuples de la Terre.

De sorte que, comme les Arabes d’Orient, nous aussi, nous affirmons qu’il est possible d’être en même temps Kabyle et chrétien en France et en Algérie. Qu’il nous plaît de louer ensemble, avec nos amis d’ici et d’ailleurs, Celui qui le premier nous a aimés et illumine notre vie, par qui nous sommes devenus des enfants de Dieu.

À ceux qui nous désapprouvent, ou qui nous traitent d’apostats, qu’ils sachent que ce n’est pas à eux que nous rendrons des comptes, mais au Christ, devant qui tout genou fléchira. Celui-là même qui nous a recommandé de ne pas Le renier devant les hommes (Lc 12,9).

Oui, nous plaignons sincèrement ceux qui nous jugent à sa place ! Non seulement nous leur pardonnons d’avance, mais encore nous leur souhaitons de rencontrer l’Envoyé du Père. Car « personne n’a jamais vu Dieu » (Jn 1,18). Le Fils unique, qui vient du Père, nous l’a révélé.

Notre-Dame de Kabylie est une espérance, un esprit d’accueil, mais aussi un nom de domaine qui est, certes, à l’origine de l’association Fraternité Notre-Dame de Kabylie, mais avec laquelle elle ne se confond pas. Car l’une et l’autre sont distinctes, bien qu’ayant en commun le même fondateur.

Ce qui est important pour ce site, ou ce blogue, c’est d’être en veille et d’aller de l’avant en éclaireur, pour préserver la liberté d’une parole qui interroge et qui questionne. De ce point de vue cette parole libre, comme doit toujours l’être celle des enfants de Dieu, peut déranger, réveiller, remettre en question (en posant parfois des questions qui fâchent), mais elle restera respectueuse des personnes; mais sûrement pas des doctrines et des idéologies, souvent mortifères et qui doivent être critiquées si besoin est. Qu’on se le dise!

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 Sidna AYSA la k-iqqar :

“as ed γri mebla lxuf, mebla tugwdi! Ala talwit d tafat ar’ ad-d tafeḍ γuṛi. Ğğiγ ak lehna-w di ddunit, kra akka ur d-tewwiḍ ara ar wanda lliγ. Ğğiγ ak tudert iw akken ad-tidireḍ. Qubleγ lmut fellak i wakken a-k id ḥelleγ si tmurt n ṭṭlam i-k yurzen. Ur ttağğa ‘ra abrid n tafat iw yessufuγen ar lber. Aql-i yid-ek alamma yefna lεameṛ. Anda teddiḍ ddiγ yid-ek, ma tqebleḍ iyi.

ḤṢU S WANNECT-A : ZDAT EK AQL-I AM UΣṬṬAṚ, TETTEREΓ TAYRI-K, TETTEREΓ LMEḤIBBA-K, ULAMMA D NEK I D ṚEBBI.

 Amarrezg b-win i-d islan i yemeslayen iw!

Amarrezg b-win i-tḥessisen i wawal iw!

Amarrezg b-win yetbεan abrid-iw!”

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ANSUF YISSWEN

MṚEḤBA

LΣASLAMA

WUΓUṚ? ANIDA?

Γeṛ Sidna AYSA – Σisa –

 

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