Oui la haine de Jésus Christ de ceux parmi les hommes de notre temps, idéologues ou indifférents, ne cesse de m’étonner, moi qui vient de l’Islam. En comparaison la haine des islamistes contre le Christ Rédempteur de l’Humanité, bien qu’ayant produit depuis le début des martyrs et des persécutions innombrables, a une explication évidente quand on lit les textes de l’Islam.

Mais ces Européens qui s’acharnent contre la personne de l’Agneau sans tâche, quelle autre explication leur trouver sinon qu’elle a pour origine l’ENNEMI déclaré de Jésus? Un ennemi qui est en train de jeter ses dernières forces dans la bataille cosmique entre la LUMIÈRE et les Ténèbres, dont ils sont les soldats zélés volontairement et consciemment pour beaucoup!

Voici un article impartial qui apporte des éclaircissements assez incroyables, et qui décrédibilise totalement les journalistes français.

Immédiatement après l’annonce de l’attentat d’Oslo, les medias ont fait ce qu’ils savent le mieux faire quand ils ne savent – justement – presque rien. Ils ont raconté n’importe quoi, et donc de préférence ce qui peut apporter de l’eau à leur habituel moulin, pratiquant un odieux amalgame entre chrétiens et fanatiques. Dès 8 heures du matin, samedi 23 juillet, l’envoyé spécial d’Europe 1 (une station qui n’en manque pas une!) à Oslo, a osé parler de “catholique” (on doit pouvoir le retrouver à la “réécoute” sur leur site…).
J’ai préféré ne pas réagir à chaud, n’ayant rien de particulièrement intéressant à dire, sinon mon indignation devant cette énième présentation des chrétiens, catholiques, de préférence, comme bouc-émissaires.
Deux jours après les faits, les mêmes medias se sont légèrement recadrés: ils nous innondent désormais de reportages pleurnichants, interrogeant des gens qui veulent “faire leur deuil”, et de ridicules commentaires de psychologues venus vendre leur pacotille en même temps que leur dernier livre.
Le chagrin des parents des victimes mérite notre respect, mais il demande aussi à ne pas être mis en spectacle.
C’est une question de dignité.
Loin de ces inepties, Massimo Introvigne a fait un vrai travail d’enquête (à propos, les medias nous répètent en boucle “on ignore encore les raisons de son geste”. Et s’ils faisaient leur boulot?). Il a recensé “2083”, le livre de 1500 pages, écrit en 2002 par le terroriste .
On y apprend entre autre que ce dernier a fondé à Londres en 2002 un ordre neo-templier. Il n’y a vraiment pas de quoi rire, comme devant une manifestation de folklore (la preuve vient d’en être donnée!): ce qu’il a trouvé – cette description presque clinique des formes que pourrait prendre le terrorisme demain – fait froid dans le dos (en rouge dans le texte). N’oublions pas que Massimo Introvigne est membre de l’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe): c’est important pour ce qui suit.

Article en italien sur La Bussola (très long, mais à lire absolument!!).
La traduction de Benoît et moi.

Oslo, les chrétiens n’ont rien à voir
Massimo Introvigne
25/07/2011
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L’horrible tragédie d’Oslo demande d’abord respect et prière pour les victimes, puis une réflexion sur les mesures de surveillance que les sociétés, comme celle scandinave, qui tiennent à leur caractère «ouvert», aujourd’hui ne peuvent manquer d’adopter face aux nombreuses et multiples formes de terrorisme. Parmi ces mesures, cependant, il ne peut et il ne doit y avoir aucune stigmatisation des «chrétiens fondamentalistes» et présentés comme des criminels et des terroristes potentiels. Il est vraiment regrettable que la police norvégienne, immédiatement reprise par les médias du monde entier, ait initialement présenté le kamikaze, Anders Breivik Behring, comme un chrétien fondamentaliste, et qu’en Italie certains médias l’aient même défini – à tort – comme catholique .

L’incident montre simplement comment aujourd’hui «fondamentaliste» est un mot utilisé de manière générique et imprécise pour désigner toute personne ayant des idées extrêmes, ou plus généralement de «droite», et une référence, même vague, au christianisme, et, depuis que l’attaque à Oslo a été attribuée à un adepte du fondamentalisme, comme un terroriste potentiel. Justement, quelques jours avant l’attentat d’Oslo, l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens de Vienne avait envoyé aux responsables du projet RELIGARE, une enquête sur l’Europe multi-religieuse, financée par la Commission européenne, un volumineux mémorandum sur les dangers de l’utilisation du terme «fondamentalisme» qui devient un instrument de discrimination anti-chrétienne.

Le terme “chrétien fondamentaliste” a bien sûr un sens précis. Il remonte à la publication aux Etats-Unis entre 1910 et 1915 des brochures The Fundamentals, une critique militante des théologies protestantes libérales, de la méthode historico-critique dans l’interprétation biblique, et de l’évolutionisme biologique. Un fondamentaliste est un protestant – généralement, entre autres choses, très anti-catholiques – qui insiste sur une interprétation littérale et traditionnelle de la Bible, refusant toute approche herméneutique qui prenne en compte les sciences humaines modernes, et de cette interprétation, déduit des principes moraux et théologiques ultra-conservateurs.